Balade gourmande à Pékin

Ceci est le journal d’un promeneur parti pour Pékin. Un voyage, sans prétention, à la recherche du goût dans la capitale de l’Empire du Milieu. Un récit au jour le jour pour vous raconter mes choses vues, entendues et…goûtées.

dans le sac du globe-croqueur /laradiodugout.fr
dans le sac du globe-croqueur /laradiodugout.fr

Dimanche  11 mai. 22h30 , Roissy Charles de Gaulle. Terminal 2.

J’embarque pour le vol AF 380. Sacré Régis! Une heure de vol plus tard, je me retrouve devant un plateau-repas-business du plus bel effet. Le plat principal est signé Régis Marcon. Le chef étoilé de Saint Bonnet le Froid, embauché au plein ciel d’Air France, pour mettre la nature dans l’assiette sur long-courrier.
Me voilà entre ciel et mer, entre sel et sucre avec son « Ragoût de lentilles crémeuses du Puy aux crevettes et aux encornets. » Un plat tout en finesse et en équilibre, accompagné d’un Saint-Veran 2011. Un bourgogne blanc vinifié de main de maître par les équipes Drouhin, qui prilégient les méthodes de l’agriculture biologique ,sans l’afficher. Je m’endors dans les vapeurs du terroir du Mâconnais.

Lundi 12 mai. 15h30 heure locale.

9 heures de vol plus tard, je ne rêve pas. Au loin, je vois Pékin ,du cokpit de l’appareil.  Jérémi, le captain m’a invité au spectacle de l’atterissage. C’est un ami du commandant Lacroûte, un fondu de la table dont le site ,qui fait des merveilles , est associé à la Radio du Goût.

juste avant de se poser à Pekin/TB.laradiodugout.fr
juste avant de se poser à Pekin/TB.laradiodugout.fr

Le 777 se pose en douceur. Le long du couloir qui mène aux bagages, s’étire une peinture murale et kitch de la muraille de Chine. Jérémi m’en a montré un bout d’en haut et en vrai tout à l’heure.
Le printemps radieux nous offre ses 29°. Le ciel est bleu comme les plaques du taxi jaune qui m’emporte vers mon hôtel, plein Sud à l’autre bout de la mégapole.
Les autoroutes, les embouteillages, les buildings sont comme ailleurs. De Pékin , je ne verrai aujourd’hui qu’une banlieue gigantesque ,mais je suis tout de même frappé par l’abondance et la richesse des variétés d’arbres. Le touffu du vert l’emporte, comme pour rafraîchir le gris sale et chaud du macadam.
En descendant du taxi (200 Yuans au compteur, 23 euros pour 1h 1/2 de route), une odeur de nouilles sautées me monte agréablement aux narines. Effluve d’une cuisine rassurante. Il est 18 heures. On dîne tôt à Pékin.

l'agneau-baguettes pékinois/TB
l’agneau-baguettes pékinois/TB

la bière incontournable/TB
la bière incontournable/TB

Pour mon premier repas pékinois, un resto à deux pas de l’hôtel , nous régale d’un plat d’agneau et de canard habilement bouilli et accompagné de petits légumes al dente, le tout arrosé d’une bière fraîche dont les chinois sont les premiers producteurs et consommateurs du monde…

Montez! Je vous invite au voyage.../laradiodugout.fr
Montez! Je vous invite au voyage…/laradiodugout.fr

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5 Responses

  1. Lantschbauer Rudolf dit :

    Thank you for your articel about my book « Organic wine and the benefit for the humans », this what we write about Homöopathie for the wine grapes is unique and it can be a small revolution for the health of grapes. If some french publisher have interest in publishing this book in french, please contact me.
    Rudolf Lantschbauer

  2. Mamou dit :

    Un beau voyage! pleins d’images de saveurs et d’odeurs ! avec l’imaginations Merci

  3. Catherine H. dit :

    On à envie d’y être!

  4. Charpentier dit :

    C’est superbe ! On en redemande ….

  1. 4 juin 2014

    […] A Pékin il n’y avait pas que la cérémonie. Trois jours durant j’ai pu participer à des conférences, des ateliers, parcourir une exposition de photos culinaires,  comprendre l’importance de l’édition gourmande à travers le monde, découvrir aussi  la cuisine de pékinoise. Voir ma balade gourmande à Pékin. […]