Visite gourmande à Minorque

La «Sobrasada», une charcuterie faite de viande de porc hachée (comme pour les saucisses) séchée à l’air libre et mélangée avec du paprika doux (ou piquant).
Tartinée sur du pain grillé, préparée en croquettes…Quel régal !

Le «fromage de Mahon», classé AOC, fait avec du lait de vache qui se consomme frais, demi-sec et sec (ce dernier se rapproche du parmesan).

Le gin de Menorca, fabriqué sur l’île (les anglais sont passés par là). Vraiment délicieux et unique. Très parfumé (on peut le déguster sec), il entre dans la composition d’un cocktail, la «Pomada» (simplement mélangé avec du Fanta citron). Mais attention, Modération! Car assez traître. Tellement doux et agréable qu’il se boit comme du petit lait.

Les Vins. On cultive à nouveau la vigne à Minorque (regroupés sous le nom de «Vins de la Terra illa de Menorca».
Les deux plus réputés, avec des caves très intéressantes à visiter, vous raconteront le travail qu’ils mènent sur les vins naturels: «Hort de Sant Patrici» et « Binifadet » (dont Luis, le propriétaire, parle un français parfait).

Sans oublier les pâtisseries et les gâteaux secs ! car les artisans ont un grand savoir faire…

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Remerciements
Ces produits, la découverte de cette île que je les dois en premier à Patrick James, membre de «VillagedeChefs». Celles et ceux qui ont assisté à ses ateliers à Paris en avril dernier on pu déguster fromages, sobrasada, vins de Minorque…grâce à son investissement, le soutien des artisans, celui de l’équipe la Fondacion Desti et Jaume Sintes.
Merci à tous, à l’Office du Tourisme, pour le beau voyage qui a suivi.
Je souhaite longue vie aux «Journées Gastronomiques de Minorque». 

Pour clore ce dossier, une histoire  culinaire « franco-menorquine »
Savez vous où est née la mayonnaise?
Patrick James, nous raconte: « Elle viendrait du temps où les français occupaient l’île. Une dame de Mahon, une «mahonesa», aurait préparé une sauce (à l’huile d’olive) pour le Cardinal Richelieu et qui lui aurait beaucoup plu. Le terme a changé au fil du temps pour devenir la «mayonnaise».

Reportage: Marie-Anne PAGE / laradiodugout.fr

  

 

 

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