CHEVAL

A l’époque préhistorique, le cheval, (ou plutôt son ancêtre) constituait un gibier que l’homme des cavernes chassait pour se vêtir et se nourrir : sa chair était consommée de manière tout à fait courante.

Depuis le début de l’ère chrétienne, la consommation de viande de cheval a diminué au profit des autres viandes d’élevage.

Ce n’est que dans le courant du 19ème siècle, dans un contexte de famine et de pauvreté, que des personnalités comme Parmentier ont appuyé le retour à la consommation de cette viande.

De plus, à cette époque, Isidore Geoffroy St Hilaire, professeur de zoologie au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, a multiplié conférences et brochures pour démontrer que la viande de cheval était saine, agréable et devait servir à l’alimentation publique.

Grâce à la poursuite de ses travaux par de nombreux disciples, la première boucherie hippophagique a ouvert ses portes en 1866, à Paris.

Côté cuisine: même si la viande chevaline est une viande peu consommée, elle n’en est pas moins intéressante : elle propose une large gamme de nutriments et trouve naturellement sa place au coeur de l’équilibre alimentaire des consommateurs.

Elle est très riche en protéines de bonne qualité, elle a une faible teneur en lipides, 2 à 4%, c’est une bonne source de vitamines du groupe B, elle a une forte teneur en fer, 4 à 5 mg pour 100 g. C’est d’ailleurs en raison de cette haute teneur en fer que la viande chavaline s’oxyde vite à l’air. Hachée, elle doit être impérativement consommée dans la journée.