Le Prix Amunategui-Curnonsky 2010: Philippe Boé et Thierry Morvan à l’honneur

amucur2010Au milieu des années 70, l’Association Professionnelle des Chroniqueurs et Informateurs de la Gastronomie et du Vin ayant eu la tristesse de perdre un de ses plus valeureux fondateurs, Francis Amunategui, dont le style et la pensée n’avaient d’égaux que l’appétit et une connaissance merveilleuse des choses de la table, elle songea à donner son nom à un prix qui récompenserait un chroniqueur ou un informateur de la  gastronomie et du vin.

Ainsi, depuis 1978, ce prix honore tantôt un nouveau venu au talent prometteur, tantôt il honore un lauréat pour l’ensemble de son œuvre ou pour ce qu’il a apporté à notre beau métier. Il peut également récompenser l’auteur d’un ouvrage ou d’un guide, particulièrement remarquable, consacré à la gastronomie ou au vin. 

Autrefois, le jury se réunissait pour délibérer et remettre ce prix à la Fermette Marbeuf, dont le fondateur, Jean Laurent, fut toujours l’ami de ceux qui mettent leur plume au service de la cause qui nous est chère.

Jean-Philippe Blanc qui préside aux destinées du restaurant Findi,  a tenu à maintenir cette jolie tradition à laquelle s’est associée la marque collective « Les Champagnes de Vignerons ». Nous les en remercions chaleureusement.

En 1999, l’APCIG a songé qu’il  n’était pas trop tard pour associer à son prix le nom de Curnonsky, figure emblématique de notre association et celui d’entre nous qui aura le plus marqué le vingtième siècle.

Ainsi est né le nouveau « Prix Amunategui-Curnonsky », désormais attribué à un journaliste ou à un informateur pour la catégorie gastronomie et l’autre à un journaliste ou à un informateur pour la catégorie vin.

Lauréats 2010 :
 
Catégorie gastronomie : Philippe Boé
Catégorie vin : Thierry Morvan

Figurent sur la photo (de gauche à droite) :

Jean-Yves Laurent Lefèvre, Jean-Philippe Blanc (Findi), Jacqueline Ury, Thierry Morvan, Christian Flacelière, Jean-Philippe Boé, Jacques Vivet, Claire Delbos, Jean-Claude Mariani

1 Response

  1. Et Philippe Boé a fait hommage à Anne Hudson à laquelle il a dédié son prix.
    Belle et Grande Dame qui nous manque.