MOUGINS: cette obcure clarté qui tombe des Etoiles

Près de 300 chefs (représentant un total de 412 étoiles Michelin) ont participé aux Etoiles de Mougins depuis sa création en 2006. Cette année encore ils étaient plus d’une centaines venus de tous les horizons pour échanger, goûter, montrer.
C’est le mérite de Mougins de permettre au public d’apprécier la technique et le talent de ces toqués. La nouveauté, ce fut les ateliers où l’on pouvait cuisiner sous les ordres d’un chef, pour ensuite déguster le fruit de notre travail.
Belle démonstration de Pascal Bardet, le chef de l’Hôtel Belles Rives et de son restaurant La Passagère à Juan les Pins.
Ce régional des Etoiles s’est lancé avec nous dans une recette à base de Black Cod, un poisson sauvage d’Alaska, très tendance mais reservé aux seuls restaurateurs. Voici donc les étapes d’un black cod poché puis effeuillé façon « brandade », jus vert à peine acidulé que vous trouverez bientôt en détail dans la rubrique « recettes »

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2 Responses

  1. Nouche dit :

    OUI gardons les bonnes valeurs SVP !

  2. tbourgeon dit :

    Lu sur le site de Gilles Pudlowski – Mougins: les Etoiles ne brillent plus pour tout le monde

    Alain Angenost, notre correspondant de la Côte d’Azur, a moins aimé la manifestation des Etoiles de Mougins. Il dit ici pourquoi cette joyeuse rencontre gourmande perd peu à peu son âme.

    Roger Vergé avait donné à sa ville d’adoption ses lettres de noblesse gourmande. Il fut, à juste titre, le premier parrain légitime des « Étoiles de Mougins », manifestation annuelle qui vient de fêter sa 7e édition. Lui ont succédé quelques uns meilleurs chefs de France : Christian Willer, Marc Veyrat, Émile Jung, Anne-Sophie Pic, Éric Fréchon. Avec les meilleurs produits à l’honneur, régionaux et transalpins, comme ceux de Davide Dalmasso, dont La Cambuse importe le meilleur de l’Italie, les démonstrations de chefs locaux ou internationaux, les concours de sommellerie, de jeunes cuisiniers et même celui des maires. Bref, le programme était alléchant.

    En 2012, le festival voulant monter en puissance, malgré la crise, a fait place aux médias de la gastronomie, thèmes majeurs de ce millésime. Frédéric Anton, parrain de la 7e édition, et les participant(e)s, starisé(e)s par Masterchef et Top chef, signant des autographes sans compter, les nombreux autres chefs présents en étaient presque invisibles. Signe que cette manifestation festive et bon enfant commence à perdre de son âme. Pourtant les moyens étaient là: affichage, écrans et barnums géants. La presse parisienne invitée à grands frais a totalement éclipsé les médias locaux – quasiment ignorés. La télé est-elle devenue un miroir déformant pour les jeunes qui se voient chanteurs, footballeurs et maintenant cuisiniers ? Trop de « peopolisation » tue le message. Car ce métier est difficile, et il serait vain de croire ou laisser croire que l’on peut en être une star du jour au lendemain.

    Revenons alors aux valeurs premières: apprendre et partager. Moins de showbiz, et les Étoiles de Mougins retrouveront leur éclat.

    Publié le 2 octobre 2012 par Gilles Pudlowski

    http://www.gillespudlowski.com