Candidate au Bocuse d’Or 2009
Bien qu’ayant intégré Prue Leith, Diane n’était pas certaine de réellement vouloir devenir chef. Après ses deux stages au Westcliff (« après mon séjour là-bas, j’aimais tout ce qui touchait à l’hôtellerie ») et au Merrion Hotel, en Irlande (« là-bas les chefs ont été extraordinaires ; ils ont été si patients et ont pris le temps de tout me montrer »), elle rentre chez elle en sachant qu’elle venait de trouver sa voie « et depuis ce jour, j’aime tout ce que je fais ! ».
Quand on évoque avec elle son expérience culinaire la plus mémorable, lui vient tout de suite à l’esprit son voyage à Chicago avec l’équipe sud-africaine de cuisine.
« Participer à ma première compétition culinaire était déjà un événement mémorable en soi. Mais le summum a été quand l’ami d’un des membres de notre équipe nous a emmenés dans ce restaurant incroyable : une excellente nourriture
et un service impeccable. J’étais bluffée et j’ai compris combien il était important que bon repas et service sans faille aillent de paire. » Diane vient de découvrir les coquilles Saint-Jacques de Norvège « Je n’avais encore rien goûté d’aussi bon de toute ma vie ». Elle apprécie également le
filet de boeuf « quand il est parfaitement cuit, la viande fond tout simplement dans la bouche. » Le foie gras est aussi un produit qu’elle aime cuisiner… et déguster !
SA CUISINE
« J’aime que ma cuisine soit bien assaisonnée et qu’elle soit goûteuse… En gastronomie sud africaine, il est surtout question de nourriture copieuse et d’arômes, à l’instar de la cuisine Cape Malay qui utilise beaucoup de coriandre, de
tomates fraîches, de curcuma. Ce n’est pas une cuisine fortement épicée, mais elle est riche en odeurs et en goûts. La couleur y joue également un grand rôle. »
Ce qui n’empêche pas Diane de revendiquer des influences gastronomiques françaises et scandinaves. Le Chef Thomas Keller est aussi une de ses influences majeures.
