Champérard…l’autre Guide.

champerard1Marc de Champérard s’est imposé au fil des années comme l’un des hérauts de la défense de la cuisine française, de l’artisanat et des produits du terroir. Son guide est aujourd’hui une référence.

Dans l’édition 2010 quatre restaurants, la Maison Decoret à Vichy, L’Hostellerie Jérôme à La Turbie (Alpes-maritimes), Senderens et Le Comptoir à Paris sont promus au plus haut grade (quatre points) .

L’auteur, Marc de Champérard, souligne avoir voulu « mettre en avant des établissements qui font dans la haute qualité gourmande, toutes catégories confondues » car « la grande cuisine n’est pas forcément hors de prix ».

C’est la raison pour laquelle le guide donne quatre points à « une brasserie, celle d’Alain Senderens » et à « un bistrot, celui d’Yves Camdeborde », Le Comptoir, deux établissements « où la cuisine est en tous points comparable à celle des plus grands, décor, service compassé et chichis en moins ».

Onze établissements grimpent à trois points, dont neuf en province : l’Auberge du Cheval Blanc à Lembach (Bas-Rhin), le Restaurant Buerehiesel à Strasbourg, JY’S à Colmar, le Domaine de Rochevilaine à Billiers (Morbihan), L’Atelier de Joël Robuchon à Paris (VIIe), Le Violon d’Ingres à Paris (VIIe), Le Parc-Franck Putelat à Carcassonne (Aude), L’Ecluse à Metz (Moselle), Le Favre d’Anne à Angers (Maine-et-Loire), la Villa Florentine-Les Terrasses à Lyon (Ve) et Les Morainières à Jongieux (Savoie).

Au total, 61 restaurants sont promus et 168 sont rétrogradés dont de nombreux établissements parisiens connus (Le Grand Véfour, Taillevent, Lasserre, Guy Savoy, La Tour d’Argent…).

Outre 4.650 restaurants et 1.700 hôtels, le guide recense 4.700 artisans, commerçants et producteurs.

Le Texte de Roger Clairet:

Toujours sponsorisé par un gros annonceur, comme l’automobile, le beurre, etc… c’est le seul à gagner de l’argent, donc le plus malin, d’après Claude Lebey l’auteur du meilleur guide des restaurants parisiens. Ses habitués se régalent déà du discours dithyrambique de l’auteur (dont le mot préféré est …..d’anthologie). Marc de Champerard ne se dérange que pour les restaurants étoilés, confiant les autres à des subalternes. A l’occasion de la sortie de son Èdition 2010, le Guide Champérard fait son entrée sur Internet: www.guidechamperard.com. Le site découvre une animation, on le retrouve sur les routes de France à la recherche des nouveaux talents de la cuisine de demain. Malheureusement, sa voiture tombe en panne et il ne peut honorer son prochain rendez-vous. Il en appelle donc aux internautes pour l’aider à compléter son guide. Bien entendu, il s’agit là d’un jeu. Le site actuel permet également aux professionnels de s’inscrire afin de figurer dans l’édition du guide gastronomique interactif qui sera lancé au printemps 2010. Comme ses concurrents, il s’installe sur l’internet risquant sans cela de voir diminuer sa fréquentation.

(« Champérard 2010 » – Marc de Champérard – PUF- 976 pages – 29 euros)