collectif | L’HUITRE EN BASSE-NORMANDIE

Editeur:CRECET

Prix 70 F, 10,67 E

Collection: les carnets d’ici

Avec plus de 40 000 tonnes d’huîtres commercialisées en 1995, la Basse-Normandie peut se flatter d’être aujourd’hui devenue la première région ostréicole de France. C’est là l’aboutissement d’un mouvement qui démarre véritablement en 1880 dans l’anse du Cul de Loup, près de Saint-Vaast-la-Hougue. Celui-ci se poursuit au siècle suivant et l’activité connaît au milieu des années 1960 une expansion bientôt considérable, dans ce secteur mais aussi autour de la côte ouest du Cotentin et de la baie des Veys. La culture proprement dite de l’huître est donc en Normandie relativement récente, mais la tradition « huîtrière » y est beaucoup plus ancienne. En effet, bien avant la Révolution et jusque vers les années 1870, les très importants gisements naturels d’huîtres « pied de cheval » de la baie du Mont-Saint-Michel ont fait l’objet d’une pêche et d’un commerce intenses. Pêche, parcage, affinage, conditionnement, acheminement des huîtres
vers les centres de consommation : l’exploitation de ce
tte ressource animait alors de nombreux ports de la région et des îles anglo-normandes : Granville, Regnéville, Barfleur, Saint-Vaast-la-Hougue, Courseulles-sur-mer,…

De l’huître de drague à l’huître d’écloserie, de la bisquine aux tables ostréicoles, sans oublier l’évolution des pratiques culinaires et la place de l’huître dans la peinture, « L’huître en Basse-Normandie » s’offre à votre appétit de découverte !

Ouvrage réalisé en liaison avec le Musée du Vieux Granville et le Musée maritime de l’Ile Tatihou.

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