LABROUSSE Emile (Poinsett Club-Greenville- USA)

Emile Labrousse (TB/laradiodugout.fr)

Emile Labrousse (TB/laradiodugout.fr)

Marie, sa maman, était bonne de curé en Périgord, elle faisait la cuisine au presbytère. Ah le crabe et le vermicelle à la tomate du Père Tournebise pour le Réveillon! Une maman bénie des dieux pour un petit Emile, né à Périgueux, élevé à Saint Vincent de Cosse et éduqué à Sarlat autant d’endroits en Dordogne où il fait bon manger.

Son premier maître? Le Chef Guy Bigotto qui disait : »Il faut s’amuser au travail et travailler en s’amusant! ». Tout un programme pour Emile Labrousse qui ira faire ses premières gammes gourmandes sur le piano de l’Ecole  de Saint Amand Montrond dans le Cher. Puis ce sera l’Ecole hôtelière de Tours. Ensuite il aurait pu faire carrière dans les vins s’il n’avait pas reçu un télégramme d’un copain d’étude avec un billet d’avion pour Miami et ce petit mot : »tu verras après ». Emile s’envole avec l’équivalent d’une centaine d’euros en poche. Il ne quittera plus les Etats-Unis. Miami, Monterey en Californie, San Francisco, Nashville au Tennessee pour régaler Barbara Mandrell star de la country music, puis Greenville en Caroline du Sud où depuis dix ans il fait les délices des clients du Club Poinsett un des clubs privés les plus cotés  aux States.

Emile Labrousse, le petit périgourdin devenu grand chef américain, passionné de saveurs et de pèche à la mouche. Reviendra-t-il un jour au pays? Réponse d’un de ses bons amis de Sarlat Jean Bonnefon: « Emile n’est jamais parti. Il n’est simplement pas là! ».

Thierry Bourgeon. aout 2010. laradiodugout.fr

Poinsett Club  |  807 East Washington Street  |  Greenville, SC 29601/ For reservations or information, call 864-242-3062 or email
receptionist@poinsettclub.org 

Emile Labrousse raconte son parcours à Thierry Bourgeon

2 Responses

  1. tbourgeon dit :

    Cber Jean,
    j’ai donc mis le point sur le i en ajoutant un u au o
    Merci de ces precisions périgourdines
    Amitiés
    Thierry Bourgeon

  2. Bonnefon Jean dit :

    Mon cher Thierry…

    je viens de lire l’article sur notre ami Emile. Super! Mais si tu veux me faire plaisir et surtout ne pas commettre une faute de français (ou même d’occitan) ne succombe pas à cette mode bizarre qui consiste à appeler les habitants du Périgord des Périgordins… C’est laid et surtout c’est une faute. En français (comme en oc d’ailleurs) le O se décline Ou pour marquer l’appartenance : ainsi un habitant de la Bigorre est un Bigourdan, un habitant de Limoges un Limougeaud etc… Et c’est le même mot pour les habitants de Périgueux.

    Amistat… Le Jean