Les primés du Guide Michelin 2018

Le nombre total d’étoilés atteint 621 cette année, soit 5 de plus que la dernière édition. Marc Veyrat et Christophe Bacquié décrochent la timbale. Au petit jeu de la parité en cuisine, cherchez donc les femmes! Allez je vous aide: elles sont 17 étoilées soit 2,7%

Voici le palmarès des gagnants (et les perdants par grandes régions):

1 étoile

tous les nouveaux 1 étoile réunis sur scène©guideMichelinFR

tous les nouveaux 1 étoile réunis sur scène©guideMichelinFR

smilet heureux miniEn Ile-de-France : Mavrommatis (5e), Emporio Armani Caffè (6e), Quinsou (6e), Loiseau Rive Gauche (7e), Pertinence (7e), Copenhague (8e), L’Ecrin (8e), Le Chateaubriand (11e), Table – Bruno Verjus (12e), Montée (14e), Alan Geaam (16e), Comice (16e), Etude (16e), L’Arcane (18e), Ken Kawasaki (18e), Jean Chauvel (Boulogne-Billancourt, 92), Le Quincangrogne (Dampmart, 77) et Le Domaine de la Corniche (Rolleboise, 78).

smilet heureux miniDans le Nord-Ouest : L’Essentiel (Deauville), l’Auberge de Bagatelle (Le Mans), Ima (Rennes), L’Hysope (La Rochelle), Intuition (Saint-Lô), Le Pousse-Pied (Tranche-sur-Mer).
Christophe Le Fur, de l’Auberge Grand’Maison, à Mûr-de-Bretagne (22), récupère également son étoile Michelin, perdue en 2016.

 

smilet triste miniDéception, en revanche, pour le domaine la Bretesche à Missillac (44) qui perd son étoile. De même que le château de Noirieux, à Briollay (49), qui venait de retrouver son étoile l’an dernier, et qui ne figure plus dans la sélection 2018

 

smilet heureux mini Dans le Nord-Est : Jérôme Feck (Châlons-en- Champagne), Château de Courban (Courban), La Merise (Laubach), Le Marcq (Marcq-en-Baroeul), L’O des Vignes (Fuissé) et Transparence ‘La Table de Patrick Fréchin’ (Nancy).

 

smilet triste miniA noter que Le Château de Germigney, à Port-Lesney (Jura), perd son macaron après dix-neuf ans de présence. De même que La Maison des Cariatides à Dijon. Une perte prévue puisque celle-ci s’explique par le départ du chef Angelo Ferrigno. Déception également pour Laurent Peugeot qui perd son étoile au Charlemagne à Pernand-Vergelesses ainsi que pour Pascal Boulanger à La Laiterie à Lambersart (69) et Thomas Debouzy à La Briqueterie à Vinay (51).Parmi les plus grosses surprises, la perte de son étoile par Christian Germain, étoilé pendant quasi une        trentaine d’années au Château de Montreuil (62).

smilet heureux miniDans le Sud-Ouest : Garopapilles et Le Quatrième Mur (Bordeaux), Le Barbacane (Carcassonne), Le Grand Cap (Leucate), Chapelle St-Martin (Limoges), Auberge de la Tour (Marcolès), Château de Cordeillan-Bages (Pauillac), L’Almandin (St-Cyprien), SEPT (Toulouse), La Promenade (Verfeil) et Le Jasmin (Villeneuve-sur-Lot).

 

smilet heureux mini Dans le Sud-Est : Louison (Aix-en-Provence) ouvert l’an dernier par Gérald Passedat au sein de l’hôtel Villa La Coste, Table de Manville (Baux-de-Provence), L’Emulsion (Bourgoin-Jallieu), Les Fresques (Evian), L’Atelier Yssoirien (Issoire), U Santa Marina (Porto-Vecchio, Corse), La Table de la Ferme (Sartène, Corse) et Lou Cigalon-Maison Martin (Valbonne).
Les plus jeunes promus sont Anthony Lumet (Le Pousse Pied), et Guillaume Mombroise (SEPT), qui décrochent une première étoile à 27 ans.

les guides 2018

©guide MICHELIN FRANCE 2018

2 étoiles

 

Ils sont désormais au nombre de 85, avec cinq promus.

smiley content– Masafumi Hamano, « Le 14 février » à Saint-Amour-Bellevue (71)

– Takao Takano, « Takao Takano » à Lyon (69)

– Jean Sulpice, « L’Auberge du Père Bise » à Talloires (74). Jean a repris l’établissement centenaire des rives du lac d’Annecy en 2017!

– Bruno Cirino, « L’Hostellerie Jérôme » à La Turbie (06), après l’avoir perdue en 2014

– les frères Gaël et Mickaël Tourteau, « Flaveur » à Nice (06)

 

smilet triste miniParmi les deux étoiles rétrogradés à un seul macaron, on retrouve L’Amphitryon à Lorient. Même sanction pour le Bateau Ivre, restaurant de l’hôtel Ombremont à Bourget-du-Lac (Savoie).

 

le guide tant attendu est aussi dans ce sac. Tout est prêt pour la conférence de presse ©guideMichelinFR

le guide tant attendu est aussi dans ce sac. Tout est prêt pour la conférence de presse ©guideMichelinFR

3 étoiles.

VEYRATportrait gros plan

Marc Veyrat, tel le Phoenix ©TB/laradiodugout.fr

Ils sont 28 au firmament, avec un nouveau venu, un revenant et un partant.
– Christophe Bacquié, né en 1972, concocte une cuisine méditerranéenne au restaurant de l’Hôtel du Castellet, à côté du célèbre circuit automobile, une table auréolée de deux étoiles depuis 2010.
– Marc Veyrat à 67 ans, décroche pour la troisième fois trois étoiles au guide Michelin. Après l’Auberge de l’Eridan au Veyrier-du-Lac , sur les bords du lac d’Annecy et La Ferme de mon père à Megève, c’est La Maison des Bois à Manigod, en Haute-Savoie qui a droit à la récompense suprême.

smiley on ne dit rien miniUne table s’est retirée, le restaurant Le Suquet à Laguiole, à la demande de son chef Sébastien Bras. La requête du chef aveyronnais de 46 ans, aux fourneaux du restaurant fondé par son père, Michel Bras, trois-étoiles depuis 1999, avait fait l’effet d’un coup de tonnerre. Une telle demande d’une table de ce niveau, sans changement de concept, était une « première » pour le Guide.

 

smiley rageur miniAu rang des grands déçus dont les noms circulaient pour la distinction suprême : Jean-François Piège (Le Grand Restaurant, Paris 8e), Jean-Georges Klein (la Villa René Lalique à Wingen-sur-Moder, Bas-Rhin), Olivier Bellin (l’Auberge des Glazicks à Plomodiern, Finistère), Christopher Coutanceau (La Rochelle, Charente-Maritime) et Alexandre Couillon (La Marine, Noirmoutier-en-l’Île, Vendée).

 

Rappel des 28 trois étoiles en France:

– Paul Bocuse, à Collonges-au-Mont-d’Or dans le Rhône (depuis 1965 !). Un vibrant hommage a été rendu à Monsieur Paul.

– Alain Ducasse au Plaza Athénée (depuis 2016)
– Le Cinq, à l’hôtel Four Seasons George V (Christian le Squer, 2016)
– Alléno Paris – Pavillon Ledoyen (Yannick Alléno, 2015)
– Epicure à l’hôtel Bristol (Eric Frechon, 2009)
– L’Astrance (Pascal Barbot, 2007)
– Le Pré Catelan (Frédéric Anton, 2007)
– Guy Savoy (2002)
– Pierre Gagnaire (1998)
– L’Arpège (Alain Passard, 1996)
– L’Ambroisie (Bernard Pacaud, 1988)
– La Maison des Bois à Manigod, en Haute-Savoie (Marc Veyrat, 2018)
– Le Restaurant Christophe Bacquié, à l’Hôtel du Castellet, dans le Var (Christophe Bacquié, 2018)
– Le 1947 au Cheval Blanc à Courchevel (Yannick Alléno, 2017)
– La Bouitte, à Saint-Martin de Belleville en Savoie (René et Maxime Meilleur, 2015)
– L’Assiette champenoise, à Tinqueux dans la Marne (Arnaud Lallement, 2014)
– La Vague d’or, à Saint-Tropez (Arnaud Donckele, 2013)
– Flocons de sel, à Megève (Emmanuel Renaut, 2012)
– Auberge du Vieux Puits, à Fontjoncouse dans l’Aude (Gilles Goujon, 2010)
– Le Petit Nice, à Marseille (Gérald Passédat, 2008)
– Anne-Sophie Pic, à Valence (2007)
– Lameloise, à Chagny en Saône-et-Loire (Eric Pras, 2007)
– Régis et Jacques Marcon, à Saint-Bonnet-le-Froid en Haute-Loire (2005)
– Georges Blanc, à Vonnas dans l’Ain (1981)
– Les Prés d’Eugénie, à Eugénie-les-Bains dans les Landes (Michel Guérard, 1977)
– Troisgros, à Ouches dans la Loire (Michel Troisgros, 1968)
– L’Auberge de l’Ill, à Illhaeusern dans le Haut-Rhin (Marc Haeberlin, 1967)
– Le Louis XV Alain Ducasse à Monaco (1990, retirée 1997, retrouvée 1998, retirée en 2001, retrouvée 2003)

 

smiley gourmand mini

À table!

 

Janvier 2018/laradiodugout.fr