La petite madeleine de Marie Victoire: Sans laisser de traces

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Le crime parfait n’existe pas, surtout en nos époques modernes qui connaissent autopsie et tests ADN. L’ex femme de Calogero Lo Cocco et son amant auraient dû y réfléchir à deux fois avant d’occire le quidam, et lire ou relire Le Coup de Gigot de Roald Dahl (*). Car la police de Gela, dans le sud de la Sicile, a rapidement découvert le pot aux roses.
Pour des raisons que j’ignore, madame ex et son amant convoquent Calogero chez eux, accessoirement la maison du couple avant leur divorce. Selon leur première déposition, CLC serait arrivé complètement aviné, agressif et donc dangereux. Pas d’autre solution que de le ligoter ! Pas de chance, le monsieur tombe alors dans les pommes et décède. Dans la deuxième déposition, CLC tombe sur un hibiscus suite à une dispute, simple mais méditerranéenne, et le voilà mort. Étonnant, non ? En tout cas, cela met la puce à l’oreille des policiers. Il y a anguille sous roche, ce que confirmera l’autopsie.
L’arme du crime avait disparu ? Normal, après l’avoir soigneusement ligoté et immobilisé sur le dos, les amants diaboliques étouffent leur victime avec une motte de beurre. Soigneusement déposée sur la bouche et le nez, elle fond. Ni vu, ni connu. C’est qu’il peut faire chaud en Sicile. Les imbéciles ont ensuite appelé la police pour signaler l’accident.
Comment dit-on déjà ? Tendre les verges pour se faire battre ?

Marie-Victoire BERGOT pour laradiodugout.fr